Rétrospective : Nick Jonas revient sur son diagnostic du DT1
Tout au long du mois de novembre 2021, le co-fondateur de Beyond Type 1, Nick Jonas, utilise ses réseaux sociaux pour aider le monde à mieux connaître le diabète à travers le hashtag #SeeDiabetes. Il présente sur son compte Instagram des histoires de personnes venant du monde entier et vivant avec le diabète. Cette campagne nationale pour le Mois de la sensibilisation au diabète fait partie du Global Mouvement Time in Range, une initiative lancée plus tôt cette année par Dexcom, avec le soutien de plusieurs partenaires à but non lucratif, dont Beyond Type 1, Children with Diabetes, College Diabetes Network, FRDJ International et Taking Control of Your Diabetes.
Le 16 novembre – diaversaire de Jonas – l’artiste multi-platine, acteur et philanthrope a dévoilé les détails de son propre diagnostic dans une interview avec Beyond Type 1.
Merci de discuter avec nous Nick ! Peux-tu nous raconter ton diagnostic? Y a-t-il eu des signes avant-coureurs ?
Les signes avant-coureurs et les symptômes correspondaient aux symptômes traditionnels d’un diabète de type 1 non diagnostiqué. Mon taux de sucre dans le sang devait être supérieur à 700 mg/dL (38,8 mmol/L) depuis longtemps parce que je perdais beaucoup de poids, et ce en une courte période de temps, car j’ai perdu près de 10 kilos en deux semaines. J’avais constamment soif, j’étais obligé d’aller aux toilettes. J’étais épuisé et très irritable, ce qui est aussi un signe. Et j’avais des crampes régulièrement. Je savais que quelque chose n’allait pas et que si je n’étais pas soigné rapidement, j’aurais de vrais ennuis.
Quel âge avais-tu? Te souviens-tu à quoi ressemblait ce jour-là?
J’avais 13 ans. Nous étions au milieu d’une tournée scolaire et nous jouions essentiellement dans des salles à 8h00 (c’est amusant de parler de salles car il ne s’agissait en fait que de salles de classes) et aussi dans les auditoriums pour les étudiants. C’était au début de notre carrière. Je me souviens avoir dit à mes parents que je devais aller chez le médecin, que quelque chose n’allait pas. Ils avaient déjà vu que je perdais du poids et certains des autres symptômes, alors ils m’ont amené. C’est là que mon pédiatre m’a informé que j’avais le diabète de type 1. Au début, j’étais dévasté, naturellement. Mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’être dévasté car je devais me rendre directement à l’hôpital. C’était le début d’un nouveau voyage fou.
Avais-tu des inquiétudes quant à la possibilité ou non de poursuivre ta carrière dans la musique ? Comment as-tu répondu à ces préoccupations ?
À l’époque, je pensais que cela pourrait mettre fin à mon rêve de pouvoir faire le tour du monde et jouer notre musique. C’était effrayant. Et vraiment désolant. Je pense que voir mes parents aussi désemparés était vraiment difficile. Je ne pense pas que les gens s’imaginent l’impact qu’un diagnostic de diabète a non seulement sur l’individu, mais aussi sur sa famille et ses amis.
J’avais des inquiétudes à l’idée de ne pas pouvoir poursuivre ma carrière. Mais j’ai toujours dit « laissez-moi retourner au travail ». De cette façon, je m’engage en quelque sorte à ne pas me laisser ralentir. Pourtant, parfois j’ai dû ralentir. J’ai eu des jours difficiles. Des jours où ma glycémie était élevée ou basse et où j’ai juste dû l’accepter et passer outre. Je suis reconnaissant d’avoir un bon système de soutien autour de moi.
Comment ta famille et tes amis t’ont-ils aidé à t’adapter à ta nouvelle vie avec le diabète ?
Ma famille et mes amis m’ont vraiment aidé. J’ai toujours été une personne très indépendante et je pense que pour moi, même si je n’avais que 13 ans, une partie de ce voyage consistait vraiment à le faire moi-même et à avoir la capacité de gérer cela par moi-même et d’aller plus loin. J’ai sans aucun doute compté sur ma famille et mes proches à différents moments de ma vie avec le diabète et maintenant surtout dans mon couple, c’est une chose importante. Il est vraiment important d’avoir un partenaire aimant, solidaire et attentionné. Et je suis vraiment reconnaissant pour cela.
Y a-t-il quelque chose que tu sais sur la vie avec le DT1 maintenant que tu aurais souhaité savoir lorsque tu as reçu le diagnostic ?
J’aurais aimé savoir que tous les jours ne seront pas parfaits. Il y aura des jours plus difficiles que d’autres et il est juste important de ne pas laisser le diabète vous rabaisser. C’est un voyage. Et si vous pouvez prendre une profonde respiration dans ces moments difficiles et vous permettre de réinitialiser le rythme, alors tout ira bien.
