LE DIABÈTE AU PARLEMENT EUROPÉEN : GESTION ET PRÉVENTION.
Le 23 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution sur la prévention, la gestion et l’amélioration des soins du diabète dans l’Union européenne.
La communauté des diabétiques du monde entier a célébré cette réalisation à la suite de la commémoration de la Journée mondiale du diabète. Il s’agit d’un pas en avant vers un meilleur traitement et la réduction des inégalités et des disparités dans l’accès aux traitements en Europe.
En Europe, on estime que plus de 33 millions de personnes vivent avec le diabète et, si des programmes de prévention et de réduction des facteurs de risque ne sont pas mis en œuvre, ce chiffre pourrait atteindre 38 millions de personnes d’ici 2030.
Partout dans le monde, l’accès aux outils de gestion du diabète, aux médicaments et à l’éducation sur le diabète est inégal, et les États membres de l’UE ne font pas exception.
QU’EST CE QU’UNE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN ?
Les résolutions sont des instruments utilisés par le Parlement européen pour dénoncer, exhorter ou faire pression sur une question spécifique afin de porter ces difficultés à l’attention des pays avec lesquels l’Union européenne entretient des relations. Ces appels n’ont pas de valeur législative en tant que telle, mais servent de signal pour faire savoir à ces groupes ou territoires qu’ils ne se conforment pas à une question spécifique, en l’occurrence l’accès aux outils de gestion du diabète.
La résolution 2022/2901 (RSP) invite les États membres à élaborer, à mettre en œuvre et à suivre des plans et des stratégies nationaux de lutte contre le diabète, avec des “étapes et des objectifs comparables”, en reconnaissance des inégalités en matière de stratégies et de soins de santé publique, ainsi que d’accès à une alimentation équilibré et durable dans les différents États membres.
ACCÈS, SOINS ET RECHERCHE
Un certain nombre de points importants ressortent de cette résolution, parmi lesquels :
Elle invite les États membres à garantir aux patients un accès continu aux soins primaires et secondaires, ainsi qu’aux traitements de gestion du diabète, tels que les capteurs de glycémie et les nouveaux systèmes d’administration d’insuline, qui aident les patients à bien gérer leur diabète. Elle demande également l’accès aux connaissances nécessaires pour permettre une bonne autogestion de la maladie.
Dans cette résolution, la Commission et les États membres sont invités à assurer un soutien continu au financement de la lutte contre le diabète, aux programmes de recherche actuels et futurs de l’UE et en particulier à la recherche sur les modèles de soins intégrés, les interventions efficaces en matière de prévention et de gestion du diabète, ainsi qu’aux études qui explorent l’impact des technologies sur l’autogestion du diabète.
Il s’agit d’une avancée importante dans la région pour la prise en charge du diabète de tous types. Il s’agit également d’œuvrer en faveur d’un environnement plus sain qui, dans certains cas, permettra de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2. Il s’agit sans aucun doute d’une réussite que le reste du monde suivra pour reproduire ces initiatives dans leurs régions.
