CORONAVIRUS ET DIABÈTE – CE QU’IL FAUT SAVOIR

 

Note de l’éditeur : Cette situation est en pleine évolution et cette page a été mise à jour le 19 mars à 19h (heure française) 

Note de l’éditeur : Ce contenu a été vérifié par Anne Peters, MD. Elle est professeur de médecine à la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud et directrice des programmes liés au diabète de l’USC. Elle dirige des centres de diabétologie à Beverly Hills et dans l’est de Los Angeles, région mal desservie. En outre, elle fait partie du comité consultatif scientifique Beyond Type 1. 

TRADUIT, MIS A JOUR, ADAPTE & COMPLETE POUR LA FRANCE PAR : Léonor Marchand


 

L’épidémie actuelle de coronavirus (COVID-19) a provoqué une grande panique et beaucoup se demandent ce qu’elle signifie pour eux. COVID-19 a été observé pour la première fois en Chine et a depuis fait son chemin dans le monde entier, y compris en France. Quelques faits en bref :

  • En chiffres : plus de 230 000 personnes infectées, plus de 9 300 décès
  • Les plus grandes zones touchées sont l’Italie, l’Iran, l’Espagne, la Corée du Sud et la Chine
  • On ne sait pas si les personnes atteintes de diabète de type 1 sont ou non plus exposées au risque d’attraper le nouveau coronavirus. Une fois contractées, les maladies peuvent être plus difficiles à traiter en raison des fluctuations des glycémies et de la présence d’autres complications.
  • La plupart des décès signalés chez les personnes atteintes de diabète étaient de type 2, qui étaient âgés et souffraient de maladies cardiaques et/ou pulmonaires. Les plus grands facteurs de risque semblent être l’âge et la présence de maladies cardiovasculaires.
  • Dans les dernières nouvelles : Le 16 mars, la France a mis en place des restrictions radicales pour freiner la propagation de la COVID-19 après que le nombre de cas ait considérablement augmenté.

Pour toute personne, diabétique ou non, la première chose à savoir concernant une épidémie de grippe ou de virus est de ne pas paniquer. En France, chaque année, la grippe touche entre 2 et 6 millions de personnes et les chiffres officiels recensent environ 10 000 décès en moyenne par an. Par conséquent, assurez-vous d’avoir été vacciné contre la grippe et consultez votre médecin si vous pensez avoir la grippe, afin qu’il puisse vous examiner et vous donner des médicaments pour la traiter si besoin.

Le confinement obligatoire en France

Le 16 mars 2020, afin de lutter contre l’épidémie de COVID-19, le Président de la République Française a décidé de prendre des mesures pour réduire les contacts et déplacements au strict minimum sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour 15 jours minimum. Celles-ci seront autorisées sur attestation uniquement pour :

  • Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible
  • Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés
  • Se rendre auprès d’un professionnel de santé
  • Se déplacer pour la garde de ses enfants et aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières
  • Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement

Toute infraction à ces règles sera sanctionnée d’une amende de 135€ minimum.

Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :

  • Je reste chez moi
  • Je me lave très régulièrement les mains
  • Je tousse ou éternue dans mon coude ou dans un mouchoir
  • J’utilise des mouchoirs à usage unique et je les jette
  • Je salue sans serrer la main, j’arrête les embrassades

Pour rester informer, consultez le site officiel du gouvernement : 

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-questions-reponses

Coronavirus, diabète et travail

Le 3 mars dernier, l’Assurance Maladie a mis en place le téléservice « declare.ameli.fr » pour permettre aux employeurs de déclarer leurs salariés sans possibilité de télétravail et qui sont contraints de rester à domicile, suite à la fermeture de l’établissement accueillant leur enfant. Ce téléservice de déclaration en ligne est étendu, à compter du 18 mars aux personnes dont l’état de santé conduit à les considérer comme présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie Covid-19.

Ces personnes sont, conformément à un avis rendu par le Haut Conseil de la santé publique :

  • les femmes enceintes ;
  • les personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques (asthme, bronchite chronique…) ;
  • les personnes atteintes d’insuffisances respiratoires chroniques ;
  • les personnes atteintes de mucoviscidose ;
  • les personnes atteintes d’insuffisances cardiaques (toutes causes) ;
  • les personnes atteintes de maladies des coronaires ;
  • les personnes avec antécédents d’accident vasculaire cérébral ;
  • les personnes souffrant d’hypertension artérielle ;
  • les personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique dialysée ;
  • les personnes atteintes de Diabète de type 1 insulinodépendant et de diabète de type 2 ;
  • les personnes avec une immunodépression :
  • les personnes atteintes de pathologies cancéreuses et hématologiques, ou ayant subi une transplantation d’organe et de cellules souches hématopoïétiques,
  • les personnes atteintes de maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur,
  • les personnes infectées par le VIH ;
  • les personnes atteintes de maladie hépatique chronique avec cirrhose ;
  • les personnes présentant une obésité avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40.

Conformément aux décisions gouvernementales, ces personnes doivent impérativement rester à leur domicile, en arrêt de travail, si aucune solution de télétravail n’est envisageable. Elles peuvent désormais se connecter directement, sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant, sur le site declare.ameli.fr pour demander à être mises en arrêt de travail pour une durée initiale de 21 jours. Cet accès direct permet de ne pas mobiliser les médecins de ville pour la délivrance de ces arrêts Cet arrêt pourra être déclaré rétroactivement à la date du vendredi 13 mars.

Pourquoi c’est important pour les personnes atteintes de diabète

L’épidémie actuelle de coronavirus est un virus respiratoire spécifique identifié pour la première fois dans la province de Wuhan Hubei, en Chine. Les symptômes connus des patients atteints de cette souche du virus sont des maladies respiratoires légères à graves, avec fièvre, toux et difficultés respiratoires.

Le diabète étant une maladie chronique, on peut comprendre l’inquiétude croissante que ce virus suscite. La littérature suggère que les personnes atteintes de diabète contractent des infections à un rythme un peu plus élevé que celles qui n’en sont pas atteintes et ont souvent plus de complications que les autres, c’est pourquoi il est important de se faire vacciner. Lorsque les personnes atteintes de diabète développent une maladie, celle-ci peut être plus difficile à traiter en raison des fluctuations de la glycémie et de la présence d’autres complications. Si une personne diabétique tombe malade, il est particulièrement important d’aller voir le médecin pour obtenir un diagnostic afin de pouvoir la traiter. Si une personne diabétique a des vomissements incoercibles, elle doit consulter un médecin afin de recevoir des liquides par voie intraveineuse pour se protéger.

En général, lorsqu’une personne diabétique tombe malade, la prise en charge devient tout simplement plus difficile. Il est essentiel de rester hydraté, de se nourrir et de vérifier constamment les glycémies. Il est important de s’assurer que vous n’êtes pas en acidocétose et de vérifier les cétones en cas de glycémie élevée. 

La Fédération Française des Diabétiques a communiqué sur son site 10 messages clés du Professeur Charles Thivolet, Président de la Société Francophone du Diabète :

  1.  Il n’y a pas de preuve que le COVID-19 touche davantage les sujets porteurs d’un diabète que les autres ; en revanche le risque de forme grave est augmenté par la présence d’un diabète déséquilibré ou compliqué
  2. Le COVID-19 peut toucher à la fois les sujets ayant un diabète de type 1 ou de type 2 sans différence de risque. Le pourcentage de formes graves en fonction du type de diabète n’est pas connu.
  3. Les sujets porteurs d’un diabète dans un contexte médical de fragilité (cardiaque, pulmonaire ou rénale) sont plus à risque d’une forme grave de COVID-19 par rapport à ceux n’ayant pas d’autre problème de santé, de même que les sujets de plus de 70 ans.
  4. Si le COVID-19 survient à proximité d’un sujet ayant un diabète, il faut prendre des mesures plus strictes pour réduire le risque d’infection
  5. Il est nécessaire de disposer des médicaments nécessaires, pour 2 semaines, notamment d’insuline pour ceux qui en dépendent, des moyens d’injection (aiguilles, cathéters et réservoirs de pompe ou pods selon le traitement, schéma de remplacement en cas de traitement par pompe) et de surveiller plus régulièrement son taux de glucose et si besoin d’acétone, de disposer des moyens de correction d’éventuelles hypoglycémies et d’avoir au moins un kit de Glucagen
  6. Dans tous les cas, il est conseillé aux personnes ayant un diabète d’avoir à disposition les différents moyens de contact de ses médecins référents et/ou équipe et/ou de son pharmacien et des numéros d’urgence (le 15)
  7. Se rapprocher de son référent médical et/ou de son équipe médicale si besoin pour actualiser les protocoles de correction et pouvoir communiquer les données de glucose et acétone (mesure capillaire ou urines si la glycémie est de façon répétée au-dessus de 250 mg/dL) pour le renseigner au mieux. Si une téléconsultation vous est proposée, c’est préférable à un déplacement.
  8. Renforcer toutes les mesures barrières qui ont été indiquées : lavage des mains au savon pendant au moins 20 secondes, gel hydro-alcoolique, éviter de toucher des surfaces accessibles au grand public, éviter les espaces confinés avec du public, réduire le plus possible les déplacements
  9. Être en alerte des signes de gravité : difficultés à respirer avec toux et fièvre, douleurs persistantes dans la poitrine, difficultés à se concentrer, déséquilibre important du diabète avec présence d’acétone difficile à corriger. Savoir que le Paracétamol (Doliprane) peut fausser les données des capteurs (sauf pour le FreeStyle Libre) notamment si vous êtes en hypoglycémie. En cas de doute, faire des glycémies capillaires.
  10. Dans le cadre de votre travail, voir avec votre employeur les possibilités d’aménagements (télétravail, jours off etc), notamment si vous devez garder vos enfants dans le cadre de la fermeture des écoles.

Quelques conseils utiles

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande ce qui suit pour protéger votre santé de manière proactive et écarter toute menace pour le système respiratoire :

  • Se laver fréquemment les mains en utilisant un désinfectant pour les mains à base d’alcool ou du savon et de l’eau (au minimum 20 secondes)
  • Évitez de toucher les surfaces que d’autres ont touchées. Utilisez vos articulations pour appuyer sur des boutons, vos coudes pour ouvrir des portes, des lingettes désinfectantes pour nettoyer des tables ou des chaises.  Utilisez des gants ou des lingettes pour pomper de l’essence ou pour pousser les chariots d’épicerie.
  • Ne pas toucher votre visage. Si vous devez le faire, lavez-vous les mains ou désinfectez-les, touchez-vous le visage, lavez-vous les mains ou désinfectez-les ensuite.
  • Pratiquez la distanciation sociale – gardez un mètre de distance des autres dans les lieux publics.
  • Lorsque vous toussez et éternuez, couvrez votre bouche et votre nez avec un coude ou un mouchoir en papier – jetez le mouchoir immédiatement et lavez-vous les mains
  • Évitez tout contact étroit avec une personne qui a de la fièvre et/ou qui tousse
  • Si vous avez de la fièvre, de la toux et/ou des difficultés respiratoires, consultez rapidement un médecin et communiquez vos antécédents de voyage. Contactez d’abord votre médecin par téléphone ou sur un portail en ligne. Le fait d’aller à l’hôpital peut vous exposer au virus, donc si on vous dit de ne pas y aller, ne le faites pas. De nombreux centres de santé ont augmenté leur utilisation de la télémédecine.
  • Lorsque vous vous rendez sur les marchés de produits vivants dans des régions où des cas de nouveaux coronavirus sont actuellement recensés, évitez tout contact direct non protégé avec des animaux vivants et les surfaces en contact avec des animaux
  • La consommation de produits animaux crus ou insuffisamment cuits doit être évitée. La viande, le lait ou les organes d’animaux crus doivent être manipulés avec précaution, afin d’éviter la contamination croisée avec des aliments non cuits, conformément aux bonnes pratiques en matière de sécurité alimentaire.

L’Organisation mondiale de la santé assure au public : “Compte tenu de la propagation actuelle de ce virus et du rythme et de la complexité des voyages internationaux, le nombre de cas et de décès continuera probablement à augmenter. Nous ne devons pas paniquer, même si nous avons affaire à un agent pathogène grave et nouveau”.

Maintenant que le coronavirus s’est répandu dans plusieurs pays et que le nombre de cas est en augmentation en France, il est important de rester à la pointe des pratiques saines, de suivre les gestes barrières et d’être conscient du risque potentiel. Ce ne sont plus seulement les voyageurs en provenance de Chine qui posent la possibilité de transmettre le virus à d’autres personnes, il est donc important d’être attentif à votre santé et à l’environnement dans lequel vous vous trouvez. 

Ce problème ne disparaîtra probablement pas tant que nous n’aurons pas de vaccin, ce qui ne sera pas le cas avant un an ou deux. Et il est probable qu’il s’aggravera au cours des prochains mois. Il est donc important d’apprendre comment ne pas être infecté. Le corps humain n’a jamais été exposé à ce virus spécifique auparavant, nous y sommes donc particulièrement sensibles. Cependant, il semble MOINS dangereux chez les enfants et les jeunes, c’est pourquoi il est essentiel de prévenir la transmission aux personnes âgées. Par exemple, l’utilisation d’outils de communication sans contact, tels que Facetime et Skype, est un meilleur moyen de communiquer avec les petits-enfants que les visites en personne.

Problèmes éventuels d’approvisionnement médical

Beaucoup de gens se demandent comment COVID-19 va affecter la production de fournitures et de médicaments pour le diabète, y compris l’insuline. Pour l’instant, aucun impact direct sur les produits pour diabétiques n’a été signalé. Ne faites pas de sur-stock, cela risquerait de créer une pénurie inutilement.

Voici quelques mesures que vous pouvez prendre dès maintenant :

– Veillez à avoir votre insuline, stylos, pompe, cathéters, capteurs, et tout autre matériel vital habituel en quantité suffisante pour la durée du confinement. De même, assurez-vous d’avoir assez de resucrage en cas d’hypoglycémie.

– Contactez votre médecin et assurez-vous que toutes vos ordonnances sont à jour. Envisagez de prendre des médicaments d’appoint, par exemple en ayant de l’insuline à action prolongée à portée de main si vous utilisez une pompe.

– Votre ordonnance périmée sera accepté jusqu’au 31 mai 2020. Le gouvernement a décidé d’autoriser à titre exceptionnel les pharmaciens à dispenser leurs médicaments aux patients suivant un traitement chronique mais dont l’ordonnance est expirée. Un arrêté le permettant a été publié au Journal officiel dimanche 15 mars. L’article 6 du chapitre 4 du document précise que « lorsque la durée de validité d’une ordonnance renouvelable est expirée et afin d’éviter toute interruption de traitement préjudiciable à la santé du patient, les pharmacies d’officine peuvent dispenser, dans le cadre de la posologie initialement prévue, un nombre de boîtes par ligne d’ordonnance garantissant la poursuite du traitement. ». Une mesure qui s’applique jusqu’au 31 mai 2020, « eu égard à la situation sanitaire ». Concrètement, les patients souffrant d’une pathologie chronique (diabète, asthme, insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires…) n’ont désormais plus besoin de se rendre chez leur médecin traitant pour faire renouveler leur traitement : il suffira pour cela de se rendre en pharmacie avec l’ancienne ordonnance. Les médicaments dispensés seront par ailleurs pris en charge par les organismes d’assurance maladie, comme c’est le cas habituellement. Le pharmacien devra toutefois informer le médecin.

Beyond Type 1 a contacté les fabricants d’insuline et de dispositifs pour obtenir leurs commentaires sur les problèmes potentiels de la chaîne d’approvisionnement et a reçu les réponses suivantes :

Fabricants d’insuline :

Lilly a indiqué dans un communiqué de presse : “Lilly ne s’approvisionne pas en ingrédients pharmaceutiques en Chine, pour aucun de nos médicaments approuvés, et nos sites de fabrication d’insuline aux Etats-Unis et en Europe n’ont pas été touchés par le coronavirus”.

– Sanofi : “Sanofi met en place des actions spécifiques pour permettre la continuité des activités, ainsi que l’approvisionnement et la distribution des médicaments. Nous suivons de près la situation pour nous assurer qu’il n’y a pas de discontinuité dans l’approvisionnement. En général, nous avons plusieurs fournisseurs pour nos matériaux clés afin d’atténuer le problème d’approvisionnement, et la situation en Chine n’est pas différente”.

– Novo Nordisk : “Pendant l’épidémie mondiale de coronavirus, la priorité essentielle de Novo Nordisk est de garantir l’approvisionnement continu de nos médicaments vitaux aux patients. À l’heure actuelle, nous ne prévoyons pas de perturbation de notre capacité à approvisionner le marché avec nos médicaments, y compris l’insuline. Nous avons une politique d’inventaire qui contribue à garantir l’approvisionnement à long terme. C’est important car nos médicaments sont nécessaires chaque jour aux patients du monde entier”.

– Mannkind (Afrezza) : “MannKind s’approvisionne en matières premières essentielles auprès de fournisseurs aux États-Unis (US) et en Europe, et notre usine de fabrication américaine est pleinement opérationnelle ; nous sommes convaincus que les approvisionnements pour Afrezza ne seront pas affectés. Au fur et à mesure de l’évolution de la situation mondiale, nous continuerons à prendre les mesures nécessaires pour garantir la fiabilité de l’approvisionnement d’Afrezza”.

Fabricants d’appareils :

– Abbott : “Nous surveillons de près le coronavirus dans toutes nos activités commerciales. Pour l’instant, il n’y a pas d’impact sur la disponibilité des produits de soins du diabète d’Abbott. Nous continuerons à surveiller la situation dans l’ensemble de notre réseau mondial de fabrication et de distribution au fur et à mesure que les choses évolueront”.

– Dexcom : “Nous avons examiné en détail notre chaîne d’approvisionnement et, bien que nous continuions à la surveiller de près, nous ne prévoyons actuellement aucune interruption de la capacité de Dexcom à produire et à fournir des produits en raison du Coronavirus.”

– Insulet : “Nous avons planifié et mis en place des sources diversifiées et en doublons tout au long de notre chaîne d’approvisionnement (y compris les composants et la fabrication), afin d’atténuer le risque d’approvisionnement de nos podders. Notre usine de fabrication en Chine gère et produit des Pods. Notre nouvelle usine aux États-Unis assure également la répétition dans la fabrication, l’atténuation des risques et une capacité supplémentaire. Nous ne prévoyons pas de problèmes d’approvisionnement en produits dus au coronavirus pour le moment”.

Tandem ne prévoit pas de pénurie de sets de perfusion, de cartouches, de pompes ou d’autres fournitures. “Depuis la première épidémie, notre équipe chargée de la chaîne d’approvisionnement est en étroite communication avec les fournisseurs, en particulier dans les régions plus fortement touchées par le coronavirus. Au fur et à mesure de l’évolution de la situation mondiale, nous continuerons à travailler pour garantir la fiabilité de l’approvisionnement de nos sets de perfusion et autres articles”.

– Medtronic : “Notre principale préoccupation chez Medtronic est la santé et le bien-être de nos employés dans le monde entier et le soutien de nos clients du secteur de la santé face au virus COVID-19. La COVID-19 a un impact sur nos activités, mais la durée et l’ampleur de cet impact sont difficiles à quantifier pour le moment en raison de la fluidité de la situation. Pour l’instant, nous n’avons constaté aucun impact matériel de COVID-19 sur notre chaîne d’approvisionnement ou sur la disponibilité des produits. Il s’agit d’un événement en évolution permanente et nous continuerons à surveiller la situation et à tenir informer nos employés, clients et investisseurs si la situation le justifie”. Obtenez les dernières nouvelles de Medtronic sur leur page de mises à jour COVID-19.

– Roche : “Roche travaille avec vigilance pour assurer la continuité des produits Accu-Chek, et à ce stade, nous ne prévoyons pas de perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à l’épidémie de COVID-19”.